poesie

vendredi 23 février 2018

j arrive ou je suis étranger

j arrive ou je suis étranger

rien n est précaire comme vivre 
rien comme être n est passager 
c est un peu fondre  comme le givre  
et pour le vent  être léger
j arrive ou je suis étranger

un jour tu passe la frontière
d ou viens tu mais ou vas tu donc ?
demain qu importe et qu importe hier    
le cœur change avec le chardon 

passe ton doigt la sur ta tempes
touche l enfance de tes yeux 
mieux vaut laisser basse las lampes 
la nuit plus grand temps nous va mieux 
c est le grand jour qui se fait vieux

les arbres sont beaux   en automne 
mais l enfant qu est il devenu 
je me regarde et je m étonne
de ce voyageur inconnu 
de son visage et ses pieds nus 

peu a peu  tu te fait silence 
mais pas assez vite pourtant 
pour ne sentir ta dissemblance 
et sur le toi même d autan  
tomber la poussière du temps 

c est long vieillir au bout du compte  
le sable a fuit entre nos doigts 
c est comme une eau froide qui monte  
c est comme une haute qui croit 
un cuir a crier qu on corroie

c est long d être un homme ;une chose 
c est long de renoncer a tout 
et sens tu les métamorphose 
qui se font au de dans de nous 
 lentement plier nos genoux

o! mer amer profonde 
qu elle est l heur de tes marées
combien faut il d années ;secondes 
a l homme abjurer 
pour quoi ;pour quoi les simagres

rien n est précaire comme vivre 
rien comme être n est passager 
c est un peu fondre comme le givre 
et pour le vent être léger
j arrive ou je suis étranger


t;;a la poésie des temps maudit       
  
  

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